lundi 23 décembre 2013

Les places qui donnent envie de travailler

Au fil des dernières années, plusieurs grands joueurs nous ont dévoilés leurs espaces de travail, là où tout se passe. Que ce soient les studios Pixar, Google, Facebook et d'autres, tous nous présentent des bureaux innovants et design, dans lesquels les employés peuvent laisser libre court à leur imagination et productivité. Dans cet article, je vais vous faire un bref résumé des locaux qui se démarquent des autres, dans lesquels on a envie d'y travailler.
Je trouve important de pouvoir s'épanouir à son travail. Sortir du contexte minimaliste afin de pouvoir se concentrer uniquement sur la tâche est révolu. Aujourd'hui, l'espace de travail doit contribuer à la créativité et à la productivité de l'employé. 

On commence avec les locaux de Google. Le géant du web nous propose différents design, dans différentes localités comme Londres, Tel Aviv ou encore Tokyo :

Japon 


Londres
Tel Aviv
On peut voir que le design respecte la culture de chacune des localités, tout en proposant des contextes variés.
Tout aussi design, les locaux de Dropbox :


On continue avec les locaux Pixar :


Enfin pinterest :


Tous ces différents locaux sont très inspirants. Ce sont des places hors du commun, dans lesquelles on a envie d'y aller. Les formes, le design, les couleurs, les gadgets, tout est réuni afin de proposer une atmosphère de travail plus décontractée, mais axée sur la créativité. Les pièces communes, les salons, salles privées ou de projets, toutes offrent un cadre de travail unique, mais efficace. Ces locaux reflètent un état d'esprit relativement innovateur, à l'image des sociétés les possédants. 

Pour plus d'images, rendez-vous sur ces liens : 


Crédits images -> Fubiz.net
J'ai pris toutes mes sources iconographiques sur ce blog que je trouve très intéressant, n'hésitez pas à y faire un tour. 

dimanche 22 décembre 2013

Bitcoin

Le bitcoin fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. Cette devise monétaire à la mode propose en effet une alternative au schéma transactionnel traditionnel, qui fonctionne grâce à l'intermédiaire des banques. 




Le bitcoin est lui totalement détaché de toute institution bancaire. Cette monnaie électronique a été créée par Satoshi Nakamoto, internaute (ou groupe d'internaute) anonyme. Son principe repose sur les échanges P2P, le pair-à-pair. Pour effectuer une transaction, un internaute génère une clé cryptée, qu'il émet au destinataire voulu. L'argent passe ainsi directement d'un individu à l'autre, sans passer par quelconque intermédiaire, traditionnellement la banque. La valeur du bitcoin fluctue en fonction des diverses transactions faites à travers le monde. Les règles organisant l'émission monétaire sont quant à elles déterminées uniquement pas un code informatique libre de droits.

Ainsi, le bitcoin se détache de toute institution bancaire, et se différencie donc des devises traditionnelles. Son utilisation se fait exclusivement sur internet. Chaque transaction est cryptée et répertoriée. Cela assure l'anonymat lors de l'échange. Cette caractéristique alimente la polémique sur le blanchiment d'argent. En effet, cette monnaie a beaucoup été utilisée dans un premier temps pour des transactions sur des produits illicites, ou pour blanchir de l'argent. Le cryptage des transactions procède de manière similaire au cryptage militaire, assurant donc à son utilisateur de ne pas pouvoir être retracé. Mais cette caractéristique constitue également une force au programme, protégeant ainsi les données bancaires de l'utilisateur, puisqu'il n'a jamais à s'en servir ou à les communiquer. De plus, personne ne pourra faire de transactions en votre nom. Les bitcoins sont stockés dans un porte-monnaie virtuel, qui est un petit programme (il en existe plusieurs) qui se chargera donc de la collecte des bitcoins, mais aussi de générer des clés cryptées pour vos transactions. 




La devise est de plus en plus utilisée. Certains commerces et services acceptent désormais son utilisation. Cependant, sa popularité ne fait pas l'unanimité. À cause premièrement de son usage pour certaines transactions illicites, mais aussi car la devise n'est régulée par aucune institution financière, ou encore par les gouvernements. La Russie et la France par exemple mettent en garde la population sur l'usage de la devise, qui ne bénéficie d'aucune réglementation officielle pour le moment. Récemment, la Chine a interdit aux banques toutes transactions dans cette devise, provoquant une baisse de 65% de son cours (soit l'équivalent monétaire de 5 milliards de dollars), venant gêner directement son développement. 

Bitcoin offre plusieurs avantages, comme par exemple :

  • Paiements simplifiés par téléphone
  • Transactions rapides (environ 10 minutes pour un transfert international)
  • Réseau ouvert 24/7
  • Peu ou pas de frais
  • Protection de l'identité
Je trouve l'idée intéressante. La devise peut être une alternative aux méthodes de paiement traditionnels. Cependant le bitcoin est encore au centre de nombreux débats. Son établissement est encore difficile. N'ayant aucun contrôle dessus, les diverses institutions bancaires se méfient et dressent diverses barrières. Ces mesures préventives sont mises en place pour plusieurs raisons, comme la préservation de la valeur des monnaies traditionnelles, prévenir le blanchiment d'argent ou encore maintenir une certaine stabilité financière.

On peut en conclure que le bitcoin fait peur, mais représente une alternative de paiement intéressante. Son statut libre et sa jeunesse génèrent la crainte. La devise n'a pas encore convaincu tout le monde. Je pense que les autorités devraient encadrer la devise afin de limiter son usage illicite, et aussi afin de pouvoir déterminer son développement, de façon à ne pas compromettre les autres devises en circulation. Le mouvement est malgré tout bien lancé. On estime entre 1.5 et 2.5 milliards de dollars en circulation sous forme de bitcoins. 

Le site internet bitcoin.org offre une information détaillée sur le fonctionnement du système, ainsi que plusieurs conseils sur la façon de l'utiliser. Une chose est certaine, le phénomène va faire parler de lui encore un moment. 

Références et informations :


lundi 2 décembre 2013

Crowdsourcing

Phénomène apparu ces dernières années avec l'arrivée du web 2.0, le crowdsourcing pourrait bien venir chambouler le système économique contemporain. Basé sur la collaboration, il peut s'appliquer à différents domaines d'activité tels que l'éducation, le marketing, le gouvernement, l'entreprenariat, etc. 
C'est le principe de rassembler une foule d'individus autour d'un idée ou d'un projet, afin de progresser ensemble vers l'achèvement de nos objectifs. Cela peut passer par la contribution d'idées, de savoirs-faire, ou encore de fonds monétaires.

Petite vidéo explicative :



Wikipédia est une des plateformes de crowdsourcing les plus connues. Le principe est simple, créer ensemble une encyclopédie en ligne, fiable et disponible en libre service pour quiconque possédant une connexion internet, et ayant la possibilité de contribuer à l'édition du contenu. Cette connexion, le monde connecté, c'est le moteur du crowdsourcing. Il est désormais possible de travailler de pair sur différents projets, le tout avec une équipe dispersée aux quatre coins du monde. Les échanges d'informations sont quasiment instantanés, et les plateformes de partage de plus en plus nombreuses et spécialisées. 

Comme l'explique la vidéo présentée ci-dessus, réalisée par Crowdsourcing.org, on distingue différentes pratiques à la matière.

La plus remarquée en ce moment est très certainement le crowd funding. Elle consiste au financement d'un projet, préalablement présenté à la foule parmi les différentes plateformes proposées, telles que Kickstarter, Crowdfunding, ou encore Indiegogo. Ensuite, les différents individus peuvent contribuer au financement du projet, en faisant un don parmi les différents choix proposés par la personne en charge du projet, promettant une compensation en fonction du montant donné.

En avril 2014, se tiendra à Singapour la deuxième conférence annuelle organisée par le groupe Crowd Sourcing Week. Cette conférence internationale marque l'ampleur que prend le mouvement. Elle est entièrement consacrée au crowdsourcing, sur son impact et sa croissance exponentielle. Elle a pour but de sensibiliser les différents leaders aux approches basées sur la foule, ainsi qu'aux différents outils disponibles afin d'évoluer dans un monde hyper connecté.

Je trouve le concept très intéressant. C'est une solution pouvant être bien plus efficace que les moyens traditionnels pour faire évoluer son projet. Grâce aux autres internautes, il est possible de trouver des solutions, des ressources et même des fonds de production, le tout en très peu de temps. Bien sur, afin de convaincre un maximum de personnes, il faut savoir mettre en avant son idée, la présenter clairement. Il ne suffit pas d'avoir une idée géniale afin de voir son rêve se concrétiser. Dans un cas de crowd funding, la première étape est loin d'être la présence sur une plateforme comme l'une de celle vu précédemment. Pour un maximum d'efficacité, il faut tout de même privilégier un produit déjà fini, afin de présenter concrètement ce à quoi va participer ou non l'internaute. Par la suite, c'est une vraie campagne de communication qu'il faut mener, afin de mobiliser l'intérêt. Il est préférable d'avoir certaines références aussi. Il faut donc faire parler de soi dans la presse, traditionnelle ou en ligne, les blogs spécialisés, etc. Ne pas oublier de vulgariser au maximum les termes techniques et nouveaux aussi, pour une compréhension maximale du projet. Enfin, proposer plusieurs options de dons, offrant chacune différentes compensations, en fonction du montant donné. On devrait voir apparaître de plus en plus d'agences de communication, offrant essentiellement des solutions adaptées au crowd sourcing. J'écrirai un billet plus tard sur les différentes pratiques du crowd sourcing.

J'aime passer du temps à parcourir les différents projets proposés sur les plateformes de crowdsourcing. C'est très stimulant pour l'imagination. De plus, cela permet de se tenir informé sur les dernières avancées technologiques, dernières idées ou concepts. Cela permet également à certaines personnes de pouvoirs concrétiser leurs rêves, d'aller au bout de leurs idées, ou de bénéficier d'aide. C'est un phénomène très intéressant, qui risque de faire parler de lui encore longtemps.

Pour plus d'informations sur le sujet, je vous conseil ces liens :

Infographie sur le pouvoir du crowd sourcing (par 99 designs) :

The Power of Crowdsourcing by 99designs
Crowdsourced Graphic Design by 99designs




Do It Yourself (DIY)

Aujourd'hui, j'ai décidé de m'intéresser à l'effet DIY, Do It Yourself. On est trop habitué à pouvoir disposer de pratiquement tout ce que l'on veut, le tout en se rendant au point de vente, en passant commande afin de se faire livrer ou encore en se faisant offrir nos différentes envies et besoins. Mais ces choses dont nous avons besoin, quelqu'un d'autre s'est occupé de sa production. Alors pourquoi pas vous ?



On connaît tous certains trucs et astuces afin de reproduire soit même tout un tas de différentes choses. Que ce soit pour de la décoration aux astuces de grand-mère sur comment laver une tâche de vin rouge sur son pull en laine blanc, le web regorge de méthodes faites pour vous simplifier la vie. En me renseignant sur le sujet, je suis tombé sur la plateforme instructables.com. Le principe ? Une communauté autour du concept DIY. Les internautes proposent leurs créations aux autres qui peuvent partager le tout. Il est ainsi possible de trouver tout un tas de projets à créer soit même. La communauté organise également quelques concours, afin de stimuler l'activité. Des forums de discussions sont aussi ouverts afin de favoriser le partage des idées.

Les plateformes comme Twitter ou encore Pinterest ont aussi un trafic élevé pour le mot-clé DIY. Le concept est très apprécié, et peut s'avérer non seulement économique, mais aussi bénéfique.
Économique, puisque vous êtes la main d'oeuvre, et que la plupart du temps les composants d'un objet ne coûtent vraiment pas cher, mais aussi car beaucoup de projets consistent à recycler certains vieux objets que vous n'utilisez plus, afin de leur redonner une nouvelle vie, une nouvelle fonctionnalité. Bénéfique, puisqu'ainsi vous allez ainsi développer votre sens technique, en apprenant de nouvelles compétences. Cela peut aussi être un moyen de se découvrir de nouvelles passions.



Sur la toile, de nombreux blogs font part de leurs bons plans DIY, les ressources ne manquent pas. Il est donc pratiquement possible de trouver des méthodes à suivre pour construire plus ou moins toutes sortes de choses, aussi variées qu'elles puissent être, que ce soit technologique, décoratif, culinaire, artistique, pratique, etc. Récemment, on a vu annoncé le premier ordinateur DIY commercialisable en kit, l'ordinateur KANO. Proposé sur la plateforme de levée de fonds Kickstarter, le projet a su plaire en ayant atteint presque 10 fois le montant primaire demandé jusque-là. Très basique, il permettra néanmoins de profiter des fonctionnalités de base d'un ordinateur, tout en proposant quelques jeux et une plateforme éducative au code informatique, pour la somme de 120$.

N'hésitez pas à rajouter ces trois lettres que sont DIY dans vos recherches, vous trouverez souvent une méthode à suivre afin de construire vous même ce dont vous avez besoin. Cela peut stimuler votre créativité, améliorer vos compétences techniques et artistiques, tout en vous étant pratique. L'information ne manque pas. Pour certains, c'est une vraie passion. Pinterest et Twitter sont de très bonnes plateformes pour découvrir les dernières tendances à reproduire soi-même. De plus, ce peut être une bonne source d'inspiration, si vous cherchez des cadeaux à offrir, ou de quoi améliorer votre quotidien. C'est aussi un excellent moyen d'occuper ses temps libres, tout en étant utile. Bien entendu, certains projets peuvent demander plus de temps à créer, mais la satisfaction n'est pas la même quand on achète quelque chose ou qu'on le construise (bon pas pour tout forcément, je vous l'accorde !).

Alors retroussez-vous les manches, et faites vos affaires vous-même !


mardi 26 novembre 2013

Les conférences TED

Au cours de notre vie, on se développe grâce à nos expériences personnelles, mais aussi grâce à celle des autres. Un bon moyen de se tenir informé sur les idées de notre époque, passe par la plateforme TED (Technology, Entertainment et Design).



Ce sont de multiples conférences portant sur différents sujets, qui sont données par "the world's most fascinating thinkers & doers, who are challenged to give the talk of their lives". 
Ce projet est à l'origine de la Fondation Sapling, fondation privée à but non-lucratif. Leur objectif est de proposer une plateforme pour les penseurs les plus intelligents, les plus grands visionnaires et les professeurs les plus inspirants, afin que des millions de personnes puisse bénéficier d'une meilleur compréhension des grandes préoccupations du monde, avec le désir d'aider à créer un meilleur avenir. Leur mission est la diffusion des idées qui valent le coup ("Ideas worth spreading")

Les conférences TED, ce sont plus d'un milliard de vues avec plus de 1500 conférences à leur actif. Elles sont données sur différents sujets, que ce soit la technologie, les divertissements, le business, la science, les enjeux globaux ou encore le design. Les premières conférences ont eu lieu en Californie, en 1984. Aujourd'hui, ce sont trois conférences annuelles. C'est également d'autres conférences, de plus petite envergure, sous le label TEDx Events, offrant l'opportunité d'organiser des événements locaux, afin de stimuler le dialogue et les expériences. 



En 2006, les premières vidéos ont été mises à disposition via podcast sur iTunes. L'année suivante, une chaîne YouTube est créée, tout juste avant l'apparition du site officiel. Désormais, il est possible de suivre les conférences TED sur de multiples supports, grâce à sa grande disponibilité. En effet, toutes les conférences sont offertes non seulement sur le site officiel, mais aussi sur iTunes, en forme de podcast, ou encore sur Netflix, sous forme d'épisodes de 18 minutes. 

Je me suis laissé convaincre par la formule, que je trouve très intéressante. C'est un moyen efficace de se tenir informé sur les idées et la vision que certaines personnes ont. C'est une bonne source d'inspiration, mais aussi permet d'avoir un regard neuf sur certains enjeux qui modèlent notre monde, mais aussi l'accomplissement personnel de chacun. Le format de 18 minutes est tout à fait adéquat. C'est assez de temps pour faire passer une idée, mais pas trop long afin de perdre l'auditoire. On est loin d'une présentation powerpoint lassante. 



Je recommande vivement à quiconque cherchant à s'instruire, se documenter ou encore cherchant à tuer le temps de s'y intéresser. C'est rapide, pour tous les goûts, et le tout disponible à la demande. 

mardi 19 novembre 2013

Les jeux-vidéos sont bons pour vous

Les jeux-vidéos ont fait leur apparition en 1972 avec la création du premier jeux commercialisable à grande échelle, Pong. Le principe était simple, le but étant pour les joueurs de se renvoyer une balle à l'aide de "raquettes". Si un joueur ne parvenait pas à renvoyer la balle, ce dernier perdait alors la manche. Depuis ce premier jeux de ping-pong, l'industrie s'est développée de manière exponentielle.


Cette fin d'année 2013 marque la sortie des consoles de dernière génération, soit la PlayStation4 de Sony et la XBox One de son concurrent direct, Microsoft. Ces machines (sans compter les ordinateurs, pouvant fournir bien plus de puissance) n'ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. L'apparition de la 3D, les rendus en haute qualité, les jeux en ligne, et le côté interactif ont permis la démocratisation du jeux-vidéo.



Qui n'a pas déjà joué de nos jours au fameux Angry Birds ? Qui ne s'est pas cassé les méninges sur Tetris ? Enfin bref, les jeux vidéos font désormais parti de notre quotidien.

Pourtant, depuis plusieurs années ils sont au coeur de nombreux débats, notamment à propos de leur effet sur notre vie. Beaucoup de titres peuvent faire parler en fonction de leur contenu, pouvant pour certains choquer ou inciter à certains comportements. Mais je ne pense pas que les jeux et leur contenu soit le vrai problème, mais bien plus celui de la consommation de ces derniers par les joueurs. En Asie surtout, où l'on recense énormément de problèmes d'addiction. Dans certaines régions, les joueurs sont considérés comme des sportifs de haut niveau, avec tous les honneurs et avantages qui vont avec. Mais pour arriver au top niveau cela demande des heures et des heures de pratiques. J'approuve le concept de compétition, mais quand cela vient à nuire à votre santé mentale ou physique, il faut savoir arrêter. Voir article sur le sujet. 

Malgré tout ce que l'on a pu en dire, la tendance change. En effet, ils font l'objet de nombreuses études, sur les bienfaits qu'ils peuvent vous apporter. Cet article de Drew Guarini du Huffington Post résume certaines études très intéressantes. Jouer à un impact positif sur nos compétences physiques et cognitives. Ils contribuent donc à notre amélioration personnelle.

De plus, l'industrie du jeux-vidéo se montre très lucrative. Ce sont des milliers d'emplois créés à travers le monde. Un jeu peut être créé par une seule personne, comme il peut nécessiter l'effort de centaines. De la production à la commercialisation, ce sont des dizaines de professions s'attelant à la tâche, tels que le game designer, scénariste, musicien, programmeur, graphiste, testeur. Bref, vous l'aurez compris, il y en a pour tous les goûts. Au cours des derniers mois, on a pu voir certains titres battre de nouveaux records, tels que Grand Theft Auto V ou encore Call of Duty : Ghosts, ayant dépassé le milliard de dollars de recette.


L'industrie de la mobilité (téléphones intelligents & tablettes tactiles) est aussi très active au niveau de la production de jeux. Certains sont joués par des millions de personnes. On peut penser au fameux Candy Crush en ce moment. Les jeux sont donc désormais très accessibles, dont beaucoup étant proposés gratuitement ou à faible prix. La création et la production de jeux est très accessible, attirant toujours de nouveaux intéressés.


J'ai toujours aimé jouer, à tous types de jeux. Le côté interactif est très plaisant, et l'arrivée du web social bien plus intéressant. Pouvoir disputer un match de foot sur Fifa de chez soi contre un ami jouant chez lui est tout simplement plaisant, et permet de garder le contact. Bien sûr cela n'enlève en rien le plaisir d'une vraie rencontre ;).

Alors n'hésitez pas à vous trouvez un petit auxquels vous pourrez y tuer quelques heures, cela ne vous fera pas de mal, et pourrait très bien vous aider à entrainer votre cerveau. 



lundi 11 novembre 2013

Développement durable et communication, le projet Kindia 2015

De plus en plus, je suis lassé par la télévision. Je trouve qu'on est beaucoup trop inondé par la publicité ou encore différents programmes que je considère comme inutiles. Inutiles par leur contenu ou leur forme. Je pense aux émissions culinaires qui à chaque semaine font le tour de l'Amérique, à la recherche de restaurants servant des mets gargantuesques pour que quelques personnes puissent tenter de battre des records de bouffe. Ou encore les émissions voulant parler de problèmes entre individus (comme un couple pour de la jalousie, ou une dispute de voisinage) mais qui au final ne retransmette pas la réalité, mais plutôt une version travaillée par un scénario. 


Burger à 100.000 cal par l'équipe EpicMealTime

Quand on pense aux différents problèmes de malnutrition ou de société dans le monde, je trouve ça désolant de produire ces types d'émissions. Mais bon cela est divertissant et lucratif apparemment. Il y a quelques mois de cela, j'ai été intrigué par une initiative proposée par la chaîne de télévision privée Canal+ (France). En effet, cette dernière est à l'origine d'un projet médiatique mêlant journalisme et développement durable, nommé Kindia 2015



"Ce projet poursuit un but non lucratif et a pour objectif la réalisation de missions d’intérêt général dans les domaines éducatif, scientifique, social, humanitaire, médical et culturel. Pour ce faire, il accompagne les hommes, les femmes et les enfants des populations vulnérables vers la santé, l’éducation et l’autonomie, en luttant contre la pauvreté et en soutenant des projets concourants à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement définis par l’Organisation des Nations-Unis en 2000."


Comment ça marche ? Canal+ a créé un fond de donation, Kindia+, afin de récolter les ressources financières nécessaires à la réalisation des différents objectifs. La chaîne s'engage à reverser pour chaque euro donné, le double de cette somme. Cet argent va servir à financer directement les différents acteurs humanitaires présents sur place, tel l'Unicef ou Opals. Ces acteurs travaillent de pair avec Canal+. En effet, ces derniers sont forts d'une expérience dans l'humanitaire, et son expert dans leur domaine. C'est pourquoi les équipes de Canal+ ne s'impliquent pas directement sur le terrain, laissant la place aux experts. Le rôle de la chaîne consiste à réaliser 4 grands reportages, à raison d'un par année, afin de pouvoir faire le point sur les différentes avancées des projets à Kindia. Ces reportages témoignent de l'avancée des choses, tout en assurant la promotion du projet. 

Ainsi, plusieurs acteurs se réunissent autour du projet, alliant tous différentes expertises dans leurs domaines respectifs, dans le but unique de favoriser le développement d'une région soumise à différents problèmes, tels la malnutrition, les mauvaises conditions sanitaires, d'éducation, etc. 

Je trouve l'idée du projet très intéressante et très stimulante. C'est un moyen de pouvoir venir en aide à des personnes dans le besoin, par le partage des connaissances et la sensibilisation des publics aux enjeux des habitants de la ville de Kindia. 
De ce fait, le groupe Canal+ s'est engagé dans un projet de très grande envergure, faisant le pari du développement durable et de l'aide humanitaire. Je trouve cette perspective très intéressante. Voici-ci dessous le lien vers le site internet de Kindia 2015, avec en bonus le documentaire disponible en streaming.

Page officielle Kindia 2015


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